La maladie chronique de Lyme, également connue sous le nom de borréliose, est un syndrome multisystémique qui touche la peau, les articulations, les organes internes et éventuellement le système nerveux : il s’agit d’une infection transmise par la tique, infectée par le spirochète Borrelia burgdorferi. Lisez d’autres articles pour en savoir plus sur le traitement de cette bactérie transmise par la tique. On peut aussi faire le traitement de la bactérie avec une piqure d’antibiotique comme l’arthrite en fonction du stade. Les chiens sont aussi atteints de maladie de lyme.
Maladie de Lyme – Symptômes, comment on l’attrape et combien de temps elle dure
Lors du diagnostic d’un patient pour la maladie chronique de Lyme, les éléments suivants doivent être pris en compte :
Signes et symptômes typiques de la maladie de Lyme, tels qu’un érythème migrant, une adénopathie (locale, non diffuse) et des symptômes pseudo-grippaux (fièvre, frissons, malaise, myalgie, arthralgie, céphalées) dans les premiers stades ;
Probabilité que le patient ait été piqué par des tiques infectées.
Possibilité que d’autres maladies puissent provoquer des symptômes similaires
Résultats des tests sérologiques pour les anticorps (IgM et IgG), lorsqu’ils sont indiqués.
Les patients présentant un érythème migrant probable et une exposition récente aux tiques doivent commencer le traitement immédiatement. Pour plus d’infos sur la stade de cette maladie transmise par la tique, l’arthrite, ou la maladie de Lyme chez les chiens, lisez d’autres articles.
Tests de laboratoire
Le test de dépistage de la maladie de Lyme est prescrit en présence de signes ou de symptômes suggérant une infection par Borrelia ; chez les patients asymptomatiques, il n’est toutefois pas recommandé d’effectuer ce test. Les tests de laboratoire détectent deux classes différentes d’anticorps produits par le système immunitaire en réponse à une infection :
Les IgM (immunoglobulines M) apparaissent généralement entre la deuxième et la troisième semaine. Les taux d’IgM augmentent et atteignent un niveau maximal (pic) vers la sixième semaine, puis commencent à diminuer ;
Les IgG (immunoglobulines G) ne sont détectables que plusieurs semaines après l’infection. Les taux d’IgG atteignent leur maximum après environ quatre à six mois et peuvent rester élevés pendant plusieurs années.
Dans les zones endémiques, afin de détecter la présence de ces anticorps et de confirmer le diagnostic de la maladie de Lyme, le Centre de contrôle et de prévention des maladies (CDC) et les directives européennes recommandent d’utiliser des tests sérologiques à deux niveaux sur des échantillons de sang :
Le test de premier niveau peut utiliser des méthodes de dosage immunoenzymatique (EIA, ELISA) ou de dosage immunofluorescent (IFA) pour mesurer les anticorps IgM et/ou IgG anti-Borrelia. L’objectif du test initial est de détecter le plus grand nombre possible de cas de maladie de Lyme. Toutefois, il peut également donner un résultat positif en présence : d’infections causées par des bactéries de type borrélies (comme c’est le cas de la syphilis, de la mononucléose, des infections à S. pyogenes et d’autres maladies transmises par le tique) ou d’autres maladies telles que les troubles auto-immuns (par exemple, le lupus, la sclérose en plaques). Si le test de premier niveau est négatif, aucun autre test n’est indiqué ;
Le test de deuxième niveau consiste en un Western blot, qui détecte des anticorps spécifiques dirigés contre différents antigènes, confirmant les résultats obtenus : ce test est nécessaire pour exclure les résultats faussement positifs de l’EIA ou de l’IFA, mais n’est pas nécessaire si le dosage des anticorps est négatif. En d’autres termes, le Western blot n’est réalisé que si les résultats du test de premier niveau sont positifs ou indéterminés/douteux. Le traitement par piqure d’antibiotique peut ensuite commencer.